Grâce au projet de protection du climat mis au point en collaboration avec le WWF, nous aidons les producteurs qui cultivent du café pour nous en Tanzanie à accéder plus facilement à de l'eau potable.
Au total, ce projet permet d'éviter l'émission de plus de 22 000 tonnes de CO2e entre 2015 et 2020. Répondant aux exigences élevées du Gold Standard, il contribue à améliorer la santé et le bien-être de la population locale. En Afrique de l'est, l'accès à l'eau potable est problématique. L'eau est en contact avec les hommes et les animaux, elle se salit et peut ainsi entraîner des maladies. Les familles de paysans doivent donc la faire bouillir avant de la consommer. Or cela nécessite de grandes quantités de bois. Une réalité qui a déjà engendré une déforestation importante dans la région, entraînant une érosion des sols, une divminution de la biodiversité et la disparition de sources d'eau.
De plus, la combustion du bois fénère du CO2e, ce qui a des effets néfastes sur le climat. Pour cette raison, nous soutenons l'utilisation de simples filtres à eau en céramique. En collaboration avec le WWF, nous faisons en sorte que ces filtres soient disponibles dans environ 30 points de vente de la région, le plus souvent dans des petits magasins de village. Grâce à ce projet, les filtres à eau ne coûtent que la moitié par rapport à leur prix réel, ce qui les rend financièrement accessibles aux paysans. De plus, nous encourageons la diffusion de ces filtres par des campagnes de communication et des formations. Un seul filtre à eau réduit les émissions de CO2e de 1,6 tonnes par an, ce qui correspond à environ un quart des émissions annuelles moyennes d'un Suisse. Autre avantage, les familles ne doivent plus chercher autant de bois de combustion et sont moins exposées aux fumées. (Photo: Felix Seuffert)
